L’Importation et l’Exportation

Un tiers des 300 à 400 navires passant par le Détroit de Malacca sont des portes conteneurs, l’autre tiers des pétroliers et le dernier des vraquiers. L’Asie du Sud représente 6% des exportations mondiales. En 2012, cela représentait 1 071 milliards de dollars sur 18 000 milliards mondiaux.

C’est le port de Singapour le principal tournant et pilier de ce commerce international, ses échanges ayant une valeur de 700 milliards de dollar. Hors, ses principaux concurrents commencent à prendre de l’ampleur dans la région, et sur le contrôle des flux de marchandise dans la région. Nous parlons surtout de la Thaïlande et la Malaysia.

En 2010, cette dernière se classait 23ème rang mondial dans l’exportation de marchandise, soit 1,3% du total mondiale. Et elle était 25ème dans l’importation (représentant 1,1%). Pour l’exportation de services, elle se classait 30ème au rang mondial (0,9%).

En 2011, le commerce extérieur de la Malaysia (à la fois les exportations et importations de biens et services) était estimé à 487,1 milliards de dollars américain, soit une hausse de 13,8% par apport à 2010.

Cela est d’abord grâce aux ententes régionales. La montée en puissance de l’ASEAN a permis une mise en place d’un système de libre-échange entre les pays représentant de l’organisation. Mais les ententes avec les autres pays d’Asie, comme la Chine, ont permis d’agrandir cette zone importante. Un avantage pour la Chine, qui se rapproche des opportunités du détroit de Malacca.

Les principaux pays exportateur-importateur dans le libre-échange asiatique du sud-est

Cela était deux fois plus intéressant pour cette puissance, car durant de nombreuses années était discutée la possibilité de créer un canal qui couperait la Thaïlande en deux, permettant de raccourcir les trajets maritimes. Jusqu’à ce qu’il fut refusé par le roi Chulalongkorn en 2015.

Un avantage pour le détroit de Malacca qui garde sa puissance dans la région, et ainsi donc pour la Malaysia.

Parmi les produits issus de l’exportation malaisienne, nous retrouvons :

  • Les produits manufacturés (qui sont passés par une transformation industrielle), valant 67% des exportations.
  • Le pétrole et les produits miniers, avec 17,8%.
  • Et enfin les produits agricoles, représentants 14,5%.

Le pays est aussi dépendant des importations :

  • 73,2% sont des produits manufacturés
  • 15,1% sont du pétrole et des produits miniers
  • Et 9,7% des produits issues de l’agriculture.

Les principaux liens économiques du pays sont faits avec Singapour, son voisin et rival dans ce domaine. Mais la Malaysia est dépendante du contrôle du pays sur les trafics maritimes de la région. Tout comme Singapour a besoin de l’eau douce de Malaysia pour survivre.

Le deuxième partenaire économique de Malaysia est la Chine, suivit par l’Union Européenne (premier partenaire de l’ASEAN), le Japon (le pays ayant installés de nombreuses industries automobiles dans la péninsule malaise, permettant la création d’emplois et le développement des transports et communication du pays), enfin, les Etats-Unis.