Piraterie

Au cours des 25 dernières années, le piratage et le vol à main armée contre les navires sont devenus une préoccupation croissante pour l’industrie maritime et la communauté internationale.

Depuis 1984, lorsque l’Organisation maritime internationale des Nations Unies a commencé à recueillir des informations sur les actes de piraterie et les vols à main armée à l’encontre des navires, près de 4 000 de ces actes ont été signalés à l’organisation. Le problème, de plus, a empiré depuis le début du millénaire. En 2004 seulement, 330 cas ont été enregistrés – un déclin notable par rapport aux 452 cas de l’année précédente, mais encore un chiffre nettement plus élevé que n’importe quelle année du vingtième siècle.

Plus de la moitié des attaques dans le monde entier, 169 cas en 2004 ont eu lieu en Asie du Sud-Est, et une carte de la région incluse dans le rapport annuel de l’OMI sur le piratage et le vol armé contre les navires montre une grande partie du littoral indonésien et malaisien parsemé de taches noires, représentant chacune une attaque.

Avec la plupart des attaques dans ou autour des eaux malaisienne, le pays s’est mérité une réputation de refuge pour les pirates. Les pirates portent en général des couteaux et machettes, occasionnellement des armes à feu ils attaquent essentiellement de nuit. Beaucoup d’attaques dans la zone ne sont pas rapportées.

Dans le détroits de Singapour et Malacca et mer de Chine du Sud : le nombre d’attaques a chuté dans la zone suite à la mise en place depuis 2005 de patrouilles régulières par les Etats bordant le détroit. Néanmoins, les incidents demeurent récurrents dans le détroit de Singapour et plus particulièrement aux ouverte Est et Ouest du détroit. Il est recommandé aux navires de maintenir une vigilance constante lors de leur passage, la détection précoce des brigands et le déclenchement. Les incidents rapportés en mer de Chine du Sud se réduisent en nombre mais sont plus en plus inquiétants.


Le groupe terroriste Abbu Sayyaf est présent dans les archipels de Sulu, Jolo et Tawi-Tawi, ainsi que dans l’île de Basilan, et est actif en mer de Sulu et en mer de Célèbes, sur les côtes du sud de Palawan et de l’ouest de Mindanao, jusque sur les côtes du Sabah (Malaisie). Les îles de la région ont été le théâtre d’enlèvements de la part de groupes terroristes philippins ou de bandes criminelles malaisiennes pouvant entretenir des liens avec eux.